En résumé

Établissement
École secondaire catholique régionale de Hawkesbury au Canada.
Enseignants
Thierry Chabot, professeur de français.
Année scolaire
2014-2015.
Cycles
Cycles 3, 4 et 5 (collège et lycée).
Type de classe
Régulière.
Type de publication
Journal d’établissement.
Thèmes
Éducation aux médias et à l’information (EMI) et TICE.
Publication
L’écho-DIAKS.

Le retour d’expérience

Nous citons Thierry. Par souci de lisibilité, nous avons parfois légèrement amendé son propos.

Présentation du projet

L’écho-DIAKS est un magazine inter-classes mensuel.

Le projet de création du magazine L’écho-DIAKS est né « après avoir vu que Madmagz existait sur mon fil Twitter. Nous avons alors mis sur pied un comité scolaire composé d’élèves désirant participer à ce projet ».

J’étais responsable, dans un passé plutôt lointain, d’un journal scolaire, qui avait été laissé de côté à cause de divers facteurs (photocopie, qualité de la mise en page, mais surtout, le temps que prenait l’édition d’un journal scolaire.

Maintenant, avec Madmagz , le facteur temps n’est plus une difficulté puisque que tout le travail se fait facilement et rapidement.

Thierry Chabot, professeur de français

Réalisation du projet

En tant qu’enseignant de français, j’ai sous ma responsabilité la promotion et l’intégration des TIC dans la pédagogie.

Je suis un maniaque de tout ce qui touche les nouvelles technologies et son utilisation possible en salle de classe.  Mon rôle, en tant qu’enseignant responsable du magazine scolaire est de coordonner le tout ! Je m’assure que les élèves respectent les échéanciers, les thèmes choisis et le nombre de pages qui ont été assignées.

À raison d’une à deux rencontres par semaine, je m’assure que tous les articles respectent les critères que nous avons établis ».

Dans ce projet, j’agis en tant que coordonnateur. Dans mon comité d’élèves, on retrouve un rédacteur en chef, une correctrice et des journalistes. Les élèves écrivent leur article pour ensuite les envoyer via Google Drive à la correctrice. Ensuite, chaque journaliste s’occupe de sa propre mise en page.  Les élèves font tout.

S’agissant des élèves, voici ce qu’en dit Thierry.

Il s’agit véritablement d’un magazine collaboratif !  Tous les rédacteurs (on en compte une dizaine d’élèves de la 9e à la 12e année, soit de 13 à 17 ans) s’occupent de la rédaction et de la mise en page de leurs articles. Une élève s’occupe de la révision et de la correction des textes, qui lui sont partagés via les applications Google.

Lors de notre première rencontre du mois, nous ciblons un thème qui servira de canevas à notre magazine.  Les élèves choisissent ce thème et nous essayons d’accorder le tiers du magazine à ce thème.

Certains sujets sont «intouchables» comme l’horoscope, la section « Approfondir » (qui permet de mieux connaître les enseignants de l’école) et les favoris du mois (par exemple, septembre la rentrée scolaire, en octobre Halloween…).

« Comme mentionné auparavant, la revue progresse à raison d’une à deux rencontres par semaine. En plus, les élèves rédigent leurs textes et font la mise en page pendant leurs temps libres, à la maison ou à l’école.  En tout, il faut compter trois semaines environ avant d’avoir un magazine qui varie de 36 à 40 pages.

Le magazine s’adresse à toute la communauté scolaire, tant les étudiants que les enseignants et les parents.

Nous publions le lien internet sur les réseaux sociaux Twitter et sur notre page Facebook. De plus, nous ajoutons les liens sur notre site web.

Résultats et impact

En prenant en considération que notre population étudiante se situe aux alentours de 400 élèves. La première édition a obtenu plus de 500 lecteurs ; quant à la deuxième édition, publiée cette semaine, nous en sommes maintenant à près de 350 lecteurs.

Les réponses sont très positives, tant sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) que par courriel.  Les lecteurs trouvent que la mise en page et la présentation sont très professionnels et de qualité.

De plus, ils apprécient la qualité des articles. Bref, nous ne recevons que des éloges, tant des enseignants, des parents que de mes supérieurs.

Madmagz permet la collaboration qui est à mon avis un de ses points forts. L’autre point fort est la convivialité de la plateforme : simple et facile d’utilisation.

Les élèves sont fiers de voir que leurs efforts sont récompensés par une production finale de qualité et une mise en page très très professionnelle !

Thierry Chabot, professeur de français

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